Ce dont l’association a besoin pour poursuivre l’action, c’est un barreur/recruteur/organisateur bénévole. Même sans compétences informatiques.
Daniel se retire, épuisé, de la production. Pour assurer la poursuite et la pérennité de l’action, il faut une autre recette.
Beaucoup de tâches différentes.
Quasi seul, Daniel a assuré tous les aspects de la conception et de la production, ainsi que tous les contacts. Impossible, en plus de cela, de démarcher pour trouver plus de machines en meilleur état, de trouver de l’aide, de former des collaborateurs, créer et gérer le site Web, assurer le fonctionnement de l’association, de trouver quelques petits moyens financiers… La diversité des tâches de production requiert beaucoup d’organisation. Donc encore plus d’efforts et de temps.
C’est pour éviter cet écueil qu’il faudrait commencer, non par la production mais par une nouvelle organisation à porter par quelqu’un qui n’assure pas tout lui même.
Un espace adapté
Autre écueil à éviter : utiliser un domicile comme espace de travail principal. Ça semblait confortable au début. Mais, le stockage de matériel a des effets pervers. Les ordinateurs entrent, sont traités et repartent. Les machines qui nécessitent réparation passent en seconde priorité par rapport aux bons qui repartent rapidement. Il y a donc, forcément un roulement et de l’espace occupé. Pour réparer ou compléter, il faut aussi des pièces. Encore de l’espace. Dans l’espace réduit d’une petite maison, c’est gênant, ça prend du temps et ça force les priorités. Le matériel entrant doit être, en priorité, évalué et classé pour minimiser l’espace qu’il prendra. C’est beaucoup de temps. En plus, dans l’espace réduit, il faut souvent déplacer quelques objets pour trouver celui dont on a besoin. Du temps et des efforts… Et, au moindre relâchement, on est submergé et de grandes opérations de rangement doivent être entreprises. C’est situation a tout d’un cercle vicieux.
Tâches réparties à domicile
FEDASIL Rixensart a mis à notre disposition un petit local. Merci. A cause de la crise sanitaire, il n’a pas été possible, jusqu’ici d’en profiter vraiment.
Quel que soit le local utilisé, le travail à plusieurs dans un même espace a dû être arrêté durant la crise sanitaire. Une tentative a été faite de répartir des tâches de productions sur plusieurs personnes. Nadine, Giuseppe et Rodrigo ont merveilleusement fait leur part. Merci.
Toutefois, cette méthode requiert presque autant de temps d’organisation que de temps de réalisation ds tâches. En plus, cela génère des transports supplémentaires, difficiles à réaliser à vélo.
Si cette méthode est une piste sérieuse, elle n’est pas miraculeuse. Un local commun où chacun vient accomplir sa part du travail serait beaucoup plus efficace. Probablement pas réalisable dans le local commun actuel et plus envisageable au domicile de Daniel dont la maisonnée désire retrouver un espace de vie normal.
Un barreur/recruteur/organisateur
Le repreneur potentiel est donc prévenu des difficultés rencontrées jusqu’ici. Pas pour lui faire peur… Il peut être rassuré. Il ne faut pour cela aucune compétence informatique, elle est déjà présente.
N’oublions pas que c’est possible. +/- 500 ordinateur reconditionnés en 4 ans, c’est une réussite. Et il ne faut pas recommencer à zéro. On dispose déjà :
- d’un réseau de récolte qui fonctionne de bouche à oreille. Il fournit du matériel très divers et dans des états divers.
- d’un réseau de redistribution. Essentiellement des institutions qui s’occupent de familles défavorisées, d’étudiants, de demandeurs d’asile, de réfugiés;
- d’un stock de pièces;
- de contacts pour obtenir de l’aide ponctuelle;
- de l’expertise informatique des trois linuxiens de solidarinux;
- de plateformes informatiques stables et des automatismes d’installation des machines;
- d’une méthode de travail de départ;
- de l’expérience de Daniel pour de la consultance gratuite.