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Le but de l’association étant de soulager Daniel sans diminuer le service gratuit, nous nous sommes organisés comme suit :

• Daniel travaille les lundis, mercredis et jeudis, période extensible en cas de besoins urgents ou de file d’attente excessive;
• Chaque lundi après-midi, Teo et Daniel travaillent ensemble. Teo pourra rapidement prendre en charge, de façon autonome, un nombre croissant de tâches.

Malheureusement, le redémarrage en flèche de la contamination COVID-19 suspendra temporairement le travail commun du lundi après midi. Nous réfléchirons à d’autres moyens de coopérer.

La presse a assez largement fait écho de la discrimination, durant le confinement, au détriment des enfants de familles défavorisées qui ne disposent pas d’un ordinateur à la maison.

SOLIDARINUX a déjà été contacté par deux écoles, en prévision d’un éventuel second confinement. Le comité de parents de l’une d’elles a proposé de s’adresser au parents d’élèves plus favorisés pour récupérer chez eux le matériel informatique obsolète et/ou inutilisé. Ce matériel, reconditionné par SOLIDARINUX retournera à l’école chez les élèves nécessiteux.
Voilà une initiative qui vient bien à point car notre association ne récolte pas assez de machines pour couvrir tous ces besoins. Bien sûr, l’afflux de machines pourrait constituer une surcharge de travail de reconditionnement. Nous tenterons de satisfaire la demande par un effort complémentaire éventuel.

Faute de local, SOLIDARINUX se limitait à des ordinateurs portables. Avec pour effet, un manque de machine pour honorer la demande. Les ordinateurs fixes étaient directement confiés à Devenir.be.
Grâce à notre nouveau local, nous pouvons envisager d’offrir plus d’ordinateurs en Belgique.

Par ailleurs, à FEDASIL Rixensart, et chez les réfugiés en général, l’espace de vie est exigu. Tous préfèrent donc des ordinateurs portables… que nous n’avons pas encore en suffisance. Aussi, une solution intermédiaire consiste à réserver à FEDASIL les desktops, bien moins encombrants que les tours. Nous choisissons ceux dont le son sort du boîtier. Et si ce n’est pas le cas, nous tentons d’offrir des écrans équipés de haut parleurs. L’empreinte physique reste ainsi limitée. Le délai d’attente est aussi plus réduit que pour un ordinateur portable.

Et, bien sûr, tout le reste va à Devenir.be qui l’expédie au Niger.

FEDASIL Rixensart met à notre disposition en exclusivité un petit local avec un accès de l’extérieur. Merci beaucoup !!! Nous pouvons y travailler et y entreposer du matériel. C’est bienvenu car l’encombrement des ordinateurs fixes nous limitait dans notre action.
Il est possible de travailler à trois dans ce local et d’y recevoir les résidents en demande d’ordinateur ou de réparations. Toutefois, en période de COVID-19, nous nous limitons à deux personnes et portons le masque.
Chaque lundi après midi, Teo et Daniel travaillent ensemble à SOLIDARINUX. Si le besoin s’en fait sentir, cela se passe notre local que nous appellerons l’atelier.

L’alimentation d’un laptop, c’est ce que l’on appelle habituellement le chargeur. Dans notre cas, l’appellation chargeur serait trompeuse. Les laptops que nous redistribuons ne disposent, en général pas d’une batterie digne ce de nom. Donc, parlons plutôt d’alimentation.

Des laptops nous arrivent sans alimentation. d’autres avec une alimentation en panne. Mais le laptop n’est pas perdu pour autant. D’autres laptops nous arrivent en panne, avec une bonne alimentation. Donc, économie circulaire oblige, nous faisons un avec deux.

Encore faut-il qu’une alimentation adaptée soit, à tout hasard, disponible. Il est vrai que, vu la diversité des alimentations de laptops, disposer juste de celui qui convient s’avère assez rare. Aussi, toutes les alimentations de laptops sont les bienvenues.

Et on peut se débrouiller.
Les alimentations de laptops (comme les autres, d’ailleurs) ont trois caractéristiques principales :

• la tension nominale : autour de 19 V:
• le courant maximal au delà duquel elle chauffe et brûle, voir provoque un incendie;
• la forme du jack. Et, là, c’est vraiment varié.

Les caractéristiques électriques du chargeur sont indiquées sur l’ordinateur et sur le chargeur.

La tension doit être respectée. Théoriquement à 0.5 V près, mais, cela, c’est la précision de la tension du chargeur. Aussi, si on s’en écarte, il y a lieu de mesurer la tension réelle du chargeur pour confirmer qu’elle est dans la fourchette de tolérance de l’ordinateur.

Une alimentation qui accepte un courant plus important que celui nécessaire pour l’ordinateur peut, sans danger être utilisé. Il chauffera moins mais aura un rendement inférieur. Cela aussi on peut le mesurer. Dans notre cas, on n’a pas vraiment de choix. On fait avec ce que l’on a et, tant pis pour le rendement. Dommage pour la planète.

Reste à trouver le bon connecteur. Il existe des embouts de toutes sortes qui transforment le jack. Mais, le côté femelle est quasi toujours le même. Aussi, en général, on coupe le fil côté CC et on le remplace par un autre muni d’un jack qui convient à l’ordinateur ou à la partie femelle de connecteurs de transformation. Bien entendu, on garde le fil d’origine et son connecteur pour une autre occasion du même type.

N’en jetez donc pas… donnez-les nous.

Le premier laptop vient d’être attribué à un garçon dont la famille est épaulée par la Conférence Saint Vincent de Paul d’Ottignies.

Teo a récupéré un ordinateur qui avait déjà vécu sa deuxième vie. Après nettoyage extérieur et circuit de ventilation, nettoyage du clavier à l’air comprimé, réparation du bouton d’allumage, bricolage d’une alimentation, installation de Linux, ajout d’une souris et d’une valisette, il est prêt pour une troisième vie.

Michel a offert 3 laptops Dell à l’association.
Deux d’entre eux demandent un effort de réparation qui n’est pas encore à l’ordre du jour.

Le troisième, par contre est en parfait état. Ubuntu Mate 18.04 y est maintenant installé. Avec la valisette et son alimentation quasi neuve, il est prêt à être offert.
Il faudra une réunion du Haut Comité de Redistribution, pour décider à qui il sera attribué.

La preuve : Daniel le fait depuis longtemps, presque sans argent.

Avec une équipe qui récolte plus de machines, il y a, pour un même résultat, moins de travail de réparation.

Et en misant essentiellement sur des laptops, il faut moins d’espace de stockage. Et les bénéficiaires sont plus contents car ils vivent souvent nombreux dans des espaces réduits.

Un premier objectif de 100 ordinateurs portables par an, c’est possible. Rien que le bouche à oreille en apporte actuellement 30 par an dont 20 sont réutilisables. En démarchant les institutions et entreprises qui changent régulièrement leur parc de matériel, le taux de machines réutilisables devrait être plus élevé.

L’action existe déjà depuis 3 ans. Daniel redistribue déjà, en moyenne 100 ordinateurs par an.

Cent ordinateurs par an, c’est trop peu pour le besoin de notre zone.
Mais trop précaire. Et trop pour un seul homme. Il faut une association. Ce sera SOLIDARINUX. De Solidarité et Linux. Linux qui rend possible l’action.

En gestation depuis fin mai 2020, l’association sera opérationnelle dès que le présent site pourra servir de référence aux bénévoles qui démarcherons institutions et entreprises et particuliers à la recherche des ordinateurs portables dont ils comptent se défaire.